Je me revois, un premier janvier à 00h02, une coupe de champagne dans la main droite, bien entourée dans un chalet de montagne coupé du monde, dans lequel les bûchettes ont déserté le téléphone pour alimenter la cheminée. Le Corona n'était encore qu'une bière que l'on décapsulait avec plaisir.
Pas d'information en provenance du monde extérieur pendant 48 heures, un paradoxe de notre quotidien rythmé aujourd'hui par les flash infos, les interventions (divines) gouvernementales et les tsunamis de chiffres qui viennent nous fouetter les rétines.
Mi-janvier, le terme "Covid-19" apparaît sur les petits écrans.