L’avantage avec de longues périodes d’inactivités créatives, c’est qu’on peut faire des come back et créer des rendez-vous façon lancement de fusée Ariane, grand retour du robot assassin à la grosse voix ou ouverture prochaine d’un Primark dans votre ville.
Et oui mais c’est toujours la même rengaine avec moi. Je me lance, je déborde d’idées ( exagération ) et puis je trouve toujours un petit prétexte un peu pourri pour lâcher l’affaire et rester au lit, laissant ainsi mon cerveau se liquéfier et couler par les oreilles.
« Ah pas cette semaine, c’est mon anniversaire. »
« Ah pas ce soir, j’ai yoga. »
« Bon c’est vrai que j’ai arrêté le yoga aussi, mais je ne veux absolument pas rater cette émission de TV réalité absolument géniale et enrichissante ! »
« C’est l’été et je préfère augmenter mes chances d’attraper un cancer de l’épiderme. »
« Mmmh, non pas là, non. »
« J’ai perdu mon chat. »
« Je viens d’adopter deux chats. »
Puis l’automne arrive plus vite que prévu, la matière grise tente de se reformer tant bien que mal, boostée par du thé aux épices et le manque d'activités.
Et c’est avec joie et immense fierté que je redonne vie à mon blogounet !
Malgré le fait que je déteste mon timbre de voix, autant sur les vidéos Snapchat que celles des anniversaires ( oui vous savez, celles où vous essayez désespérément de souffler sur des bougies qui ne s’éteindront jamais, avec le rire diabolique de votre mère en arrière-plan et vous qui, entre deux bouffées de Ventoline, lâchez un « ah mais ça s’éteint pas en fait » avec la voix la plus crétine du monde ). Et bien que je préfère quand celle-ci résonne dans ma boite crânienne, je décide de lancer une petite nouveauté avec la ré-ouverture du blog: le podcast !
J’espère que la blogueuse à qui j’ai piqué l’idée ne m’en voudra pas mais je trouve l’idée génialissime !
Situation numéro 1:
Vous êtes bien évidemment abonnés à ma Newsletter. Votre boite mail clignote symbolisant la sortie d’un de mes fantastiques articles. Mais pas de bol, vous êtes au bureau, au service comptabilité, le nez dans le prévisionnel 2016 du budget café/touillettes. Ni une, ni deux, on met le podcast en arrière-plan, on glisse une paire d’écouteurs dans les orifices auditifs et on continue peinard son tableau excel à l’abri des regards des collègues indiscrets.
Situation numéro 2:
Vous êtes bien évidemment abonnés à ma Newsletter et vous recevez une notification au sujet de la parution d’un article incroyable sur mon blog ( non ceci n’est pas un conditionnement de votre cerveau ). Manque de pot, vous vous êtes lancés dans la réalisation d’un couscous royale pour 12 personnes, merguez et petits pois à volonté. Hop là, le podcast sur play et ma douce voix vous accompagne dans le modelage des boulettes.
Situation numéro 3:
Vous êtes chirurgien cardiaque de renommée mondiale. En pleine intervention à coeur ouvert, le besoin d’écouter une voix calme et sensuelle qui débiterai des choses intelligentes se fait ressentir. Et là, je suis votre homme. Enfin votre voix.
Situation numéro 4:
Vous avez tout simplement la flemme de faire courir vos globes oculaires sur des lignes pleines de mots, et vous vous dites que ma voix est quand même moins désagréable que les 6 heures de lecture qui vous attendent.
A toutes ces bonnes raisons s’ajoutent le fait que je puisse donner vie aux pavés que je pond grâce à un jeu théâtrale extraordinaire et l’apparition de quelques petits accents gourmands croquant façon Lignac, par exemple.
Et qui sait, peut être qu’un jour, quand je serai riche et célèbre, je sous-traiterai la mission podcast à des personnes à la voix plus sensuelle et plein de charisme que la mienne comme la Voix de Secret Story ou Clara Morgane. Ou Zaz. ( LOL, blague, humour, range le carnet de chèque Zaz. )
En bonus, vous aurez surement droit à un moment ou un autre, à une intervention féline. Et ça, c’est cadeau.
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