lundi 23 février 2015

Le billet du dimanche soir #1 - Du porno, il vous faut du porno.


C’est en larvant en pyjama devant mon écran géant jusqu’à 13h32, comme tout bon dimanche matin/midi qui se respecte, que j’ai fait la découverte du phénomène Anna Todd et son succès rencontré sur la toile.

Encore ) Une jeune blogueuse originaire du pays du dream-comes-true et des mots machés façon Hollywood chewing-gum, qui depuis quelques temps partage des fragments de sa fan-fiction sur les réseaux sociaux dans laquelle elle ré-invente une vie à une personne qui elle est bien réelle, à savoir ici, le plus chevelu d’un boys band du moment qui émoustille toutes les pisseuses de moins de 16 ans ( comédons et appareils dentaires compris ), et dont je ne connais foutrement pas le nom. J'arrive à peine à situer Justin Bieber qui est déjà complètement périmé ( et surtout déjà bien en taule ).

Le secret de sa réussite à part le choix du personnage principal : le culEvidemment.

lundi 2 février 2015

Du froid dans la nuque


À nous les citadins qui ne voyons des vaches qu’en photo sur les paquets de steaks hachés. À nous les urbains qui ne savons pas que les tracteurs sont encore homologués à rouler sur nos départementales.

À tout ceux qui rêvent de voir des arbres de noël dans leur état sauvage ( qui, je le rappelle, n’est pas à côté de la benne à ordure comme on peut en voir au cours du mois de janvier ). À tout ceux-là qui ont besoin d’air, besoin de bleu et de vert dans les poumons et entre les neurones. Ceux qui veulent s’évader, loin, très loin de la pollution atmosphérique, visuelle, télévisuelle et audiovisuelle qui encrassent les organes vitaux. Et encore ceux qui désirent pouvoir respirer sans une *Pschiit* bouffée de *Pschiit* Ventoline entre chaque *Pschiit* mot.

Je suis de ceux-là.

lundi 12 janvier 2015

Je veux en être !


Evidemment, comme vous, j’ai dans la tête cette phrase devenue culte.

En ce dimanche 11 janvier 2015, ne me jugez pas mais je ne suis pas allée marcher. Déjà parce que la marche à Nice, c’était hier, et à celle là non plus je n’y suis pas allée. Parce que je me suis dit, lâchement, qu’une personne silencieuse de plus n’allait pas changer ce nombre incroyable, qui pour une fois aura mis d’accord les organisateurs et la police. Parce que j’ai eu peur du pire. Parce qu’en fait depuis mercredi je suis prostrée et choquée dans mon céphalée. La dedans tout se bouscule, comme un premier jour de soldes, comme au concert d’une idole au prénom si bien prononcé par l’hystérie des fans, comme un bouquet de fleurs blanches lancé au milieu de Catherinette en mal d’amour, comme un mouvement de foule qui n’a pas lieu d’être dans un évènement bien heureux.

vendredi 9 janvier 2015

Les voeux d'une pessimiste


Chaque année c’est la même chose.

Nous n’avons pas encore ouvert la première petite case du calendrier de l’avent ( pour ceux/celles qui respectent les jours indiqués sur les portes en carton ) que notre cerveau est déjà préalablement programmé à recevoir tous un tas de clichés et d’images Pinterest que l’on trouverait sous les hashtags #ChristmasTree#WinterIsComing et #LesBoulesDeNoël.

lundi 28 janvier 2013

Chouette alors, c'est dimanche soir !

C'est péniblement que j'entre un orteil, puis deux, puis dix, dans cette effervescence de bulles, de paillettes et d'étoiles éphémères. C'est bleu, très bleu. Et c'est chaud, très chaud.

Finalement je réussis à plonger mon corps, même si je ressemble maintenant à une grosse langoustine dans une marmite en fonte. Le sang commence à bouillir et je peux même entendre les battements de mon palpitant qui résonnent dans ma boite crânienne.